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artaline

27 février 2008

Il était une fois, un père Noël et toute son

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Il était une fois, un père Noël et toute son équipe de lutins qui travaillent bien dur. BRRRRR, en ce début du mois de décembre de l’année 2007, malgré ce froid glacial qui traversait la région du pôle Nord depuis plusieurs mois, ils ne relâchent pas leurs activités une moindre seconde. Cette année, il y a du pain sur la planche pour l’entreprise de jouets du papa Noël : la « cadeaux S.A ». En effet, dans toutes leurs boîtes aux lettres, les petits enfants ont reçus de nombreuses publicités. Tous ces catalogues de jouets présentent aux bouts de chou de nombreux joujoux modernes et alléchants. De la voiture électrique que l’enfant peut conduire comme un grand, à la poupée en plastique qui mange, pleure et parle toute seule (enfin, grâce aux piles qui lui permettent de fonctionner), le choix s’avère cette année plus difficile encore. C’est ainsi que, les petits galopins, devant ces milles merveilles ont étés plus gourmands que les années précédentes. Ils ont tous rédigés leur lettre de commande destinée au père Noël avec en moyenne 15% de cadeaux en plus que pour le Noël 2006. Face à cette forte demande, le père Noël, sacré chef d’entreprise, a du s’adapter pour pouvoir y répondre au mieux, son offre de cadeaux ne permettant plus de recouvrir les demandes des touts petits…En plus, un nouveau papa Noël se présentant sur le marché des cadeaux, lui faisait peur ! Un concurrent, c’était le pompon ! Lui qui jusqu’à présent était le SEUL et l’UNIQUE, celui qui avait fait rêver et gâter des milliers d’enfants, aujourd’hui n’avait plus le monopole…Mais il ne fallait surtout pas se décourager ! Et ce n’est pas dans son habitude, au père Noël, de se décourager…et puis la mère Noël était là. Douce, motivante et rassurante, elle était toujours de bons conseils pour son cher mari tant aimé. Il avait de la chance, d’avoir sa dame de cœur à ses cotés, car sans elle, il n’aurait peu être pas été ce qu’il est aujourd’hui…

C’est ainsi qu’en ce début du mois de décembre 2007, la petite fabrique de cadeaux du pôle Nord produisait une tonne de joujoux par jour mais aussi une tonne par nuit. A ce rythme infernal, une vilaine fumée noire sortant sans s’arrêter de la cheminée de la « cadeaux S.A » allait s’envoler dans le ciel étoilé jusqu’à disparaître complètement. Et puis le père Noël avait engagé du monde pour venir travailler dans sa fabrique. Maintenant, les lutins étaient aidés dans leur tâches par mesdemoiselles ces petites fées, peignant avec soin et délicatesse les joues des poupées destinées aux petites filles, par ces coquins farfadets, qui, un peu timides, certes, mais qui savaient travailler vite et bien  ainsi que par ces petits trolls, forts et courageux qui coupaient avec précision les arbres des forets. En plus de brûler du pétrole, le bois qu’ils récoltaient servait au feu permettant de faire fonctionner les nombreuses machines à fabriquer les jouets.

♫ ♫ Il y a donc beaucoup de cadeaux à fabriquer cette année. Les rennes étant âgés et fatigués, comment le père noël pouvait-il bien faire pour livrer tous ces cadeaux en seulement une nuit ? ♫ ♫[1]


Le papa Noel avait une idée…Et oui ! Il n’avait qu’à intégrer un moteur à essence très puissant à son traîneau ! De cette manière, il irait bien plus vite qu’avec ses vieux rennes et il arriverait à réaliser son travail sans retard.

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[1] A différents moments, l’histoire peut être interrompue par une petite cloche, et les questions qui sont proposées peuvent alors être posées aux enfants. Le conte devient interactif. On peut repérer ces moments de questionnements grâce à ce symbole :♫ ♫   

Les jours de décembre s’envolèrent comme s’envolent les pages d’un calendrier, au rythme de la production infernale. Et c’est vers le 15 décembre que le père Noël reçut une étrange visite. Alors que ce dernier, une clef à molette dans une main et un chiffon noircit d’huile dans l’autre, était en train d’ajuster le moteur à son traîneau, entendit derrière lui une petite voix cristalline qui lui disait : «  Bonjour papa Noël, je suis Lapzou et j’ai fait un long voyage pour venir te parler… Je viens d’Europe et j’ai été choisi parmi tous les animaux qui y habitent dans le but de te transmettre un message, car on me dit rapide et malin ». Le père Noël, curieux, se retourna et aperçu un joli petit lapin blanc et marron, avec un gros nez orange et deux petits yeux couleurs caramel. Le père Noël, étonné, le regarda d’un air bon et attendri pour enfin le questionner : « Bonjour petit Lapzou…Je suis curieux d’entendre ton message…Qu’as-tu de si important à me dire pour venir me ralentir un mois de décembre ? Fais vite mon petit, c’est que j’ai beaucoup de travail cette année, je n’ai donc pas beaucoup de temps à te donner… ».DSCN4635

Le petit lapin prit un air calme et résuma au mieux la terrible situation qui l’avait amené ici : « Voilà, chez nous, en Europe, nous avons un grand problème. En effet, depuis quelques temps, nous les lapins, les renards, les biches, les sangliers…mais aussi les humains, assistons petit à petit à des changements de climats. Nous ne connaissons plus nos hivers rudes et neigeux que l’on rencontrait d’habitude auparavant mais des hivers doux et pluvieux. Nous ne rencontrons plus ces étés chauds mais nous subissons des canicules qui provoquent de terribles dégâts et cela est dangereux pour notre santé. En été, les feux prennent naissance si facilement, que le moindre morceau de verre, le moindre mégot de cigarette dans les forêts nous fait peur. Les températures changent et tout commence à se dérégler…Cette année en France par exemple, il faisait une température de juin au mois d’avril et les fruits ont mûrit avec trois semaines d’avance…Le réchauffement climatique bouscule nos saisons père Noël, et la végétation progresse plus rapidement ! Je suis venu te voir, pour que tu puisses nous venir en aide. » Ce dernier, étonné par le message inquiétant du petit lapin mais aussi très stressé par les précieuses minutes qui s’envolaient s’en crier gare et qu’il ne pourrait jamais récupérer, lança à Lapzou un : « Je n’ai pas le temps de t’aider pour le moment, débrouilles toi tout seul toi et tes amis les biches, ou reviens me voir en janvier ! ». Le petit lapin n’eu d’autre choix que de repartir par le chemin dont il était venu…Il n’y avait plus dans ces yeux cette lumière d’espoir qui brillait si fort en arrivant à la fabrique du père Noël, mais demeurait maintenant un regard vide et éteint.

Le père Noël se remit à son travail et alors qu’il était en train de mettre un bidon d’essence pour faire fonctionner le moteur de son nouveau traîneau, entendit de nouveau une petite voix derrière lui. Mais celle-ci, était cette fois, douce et chantante comme une eau cristalline qui dévale le long d’une paroi rocheuse. C’était la voix d’une jolie antilope aux yeux noirs comme de l’ébène et elle lui disait : « Bonjour papa Noël, mon nom est Antilopina et je viens de très, très loin, du continent Africain plus précisément spécialement pour te parler. J’ai été choisie parmi les nombreux animaux sauvages car je cours vite et je suis douce et docile. Veux-tu m’écouter ? » DSCN4636

♫ ♫ Après Lapzou, petit lapin d’Europe, c’est au tour d’Antilopina, la jolie antilope d’Afrique de venir parler au père Noël… Les enfants, savez-vous de quoi veut-elle lui parler ? Avez-vous une idée de son message ? La nature est-elle en danger en Afrique? ♫ ♫

« Bonjour mademoiselle Antilopina, je t’écoute, mais fais vite s’il te plait, j’ai encore beaucoup de travail devant moi, et la production n’attendra pas », affirma le père Noël, un peu fatigué. C’est alors que la belle antilope commença son discours : « Dans mon beau pays rouge et sauvage, moi et mes amis les bêtes mais aussi nos voisins les humains, nous connaissons de graves dangers…L’eau, source de vie, devient de plus en plus rare qu’auparavant. Les éléphants, les lions, les buffles….doivent faire un long et éprouvant voyage à la fin de la saison sèche pour pouvoir s’abreuver. Cette saison devient petit à petit de plus en plus longue, elle est aussi plus chaude et plus aride. Nombreux sont ceux qui meurent en route, assoiffés et exténués par ce long périple. Quand aux habitants d’Afrique, ils souffrent aussi de la chaleur et du manque d’eau. Leurs récoltes pour se nourrir sont en danger. Les cultures ont du mal à pousser et elles demandent beaucoup d’eau ! » Le père Noël regarda Antilopina avec tendresse et impuissance…puis se reprit et lui dit un peu sèchement ce qu’il avait dit un peu avant à Lapzou: « « Je n’ai pas le temps de t’aider pour le moment, débrouillez-vous tous seuls, toi et tes amis les lions, les éléphants et les hippopotames ou reviens me voir en Janvier ! ». Et c’est ainsi que Antilopina retourna dans son pays, désolée de n’avoir pu sensibiliser d’avantage le père Noël à son problème…

 

Ce dernier reprit rapidement son travail, et c’est donc sans perdre une minute qu’il se relança dans sa course contre la montre ! Il s’apprêtait maintenant à tester son super traîneau à moteur quand, pour la troisième fois, une petite voix lui parla. C’était au tour d’un petit écureuil agile et fripon de se présenter face à lui. Il venait d’Amérique. Le père Noël comprit rapidement que de nouveau, ce petit animal avait un triste message de la nature à lui transmettre et il souhaitait, comme Lapzou le lapin d’Europe, ainsi qu’Antilopina, l’antilope d’Afrique, obtenir une aide de sa part…4

Le vieux bonhomme rouge écouta donc le petit écureuil, tout droit venu d’Amérique :

 « Coucou père Noël, je vois que tu es en plein travail ! C’est vrai que Noël approche à grands pas ! Excuse-moi alors de te déranger pendant ce mois d’intense activité, mais il y a une chose dont j’aimerais te parler et qui me tient à cœur, à moi et à mes amis les animaux d’Amérique…Au fait, je m’appelle Noizinou ! »

 

Le père Noël ne laissait apparaître sur son visage qu’une expression d’inquiétude. Il donna pour seule réponse à l’écureuil un pauvre : « Je crois savoir pour quelles raisons tu viens me voir mais je suis bien désolé mon ami, je ne peux pas t’aider pour le moment, reviens me voir au mois de janvier lorsque j’aurais moins de travail ». Noizinou se sentit tout à coup très triste ! Le père Noël n’aura même pas écouté ce qu’il était venu lui dire…Le petit écureuil aurait-il fait ce grand voyage pour rien du tout ? Il dût rentrer comme il était venu, mais il gardait l’espoir de revenir après Noël, et de trouver un père Noël plus sensible, d’avantage accueillant et aidant comme ce dernier avait l’habitude d’être…

 

Le papa Noël, bouleversé par les trois visites de ces petits animaux, s’en voulait de ne pas pouvoir prendre le temps de les écouter davantage, et de les conseiller au mieux, ou bien de leur apporter son soutien et son aide face à leurs problèmes. Mais il n’avait pas le temps d’y penser pour le moment, le temps pressait de plus belle !

Nous étions maintenant le 18 décembre 2007, et alors que toute notre équipe de lutins, d’elfes, de trolls et de fées s’activait de toutes leurs forces dans la petite fabrique la « CADEAUX S.A », la mère Noël fut prise d’une grande inquiétude.6

 

 

Elle voyait sortir de la cheminée de la fabrique, et ceci depuis le début du mois, une épaisse fumée noire qui se faisait de plus en plus présente. En effet, par son passage, celle-ci laissait tachée de noir la neige aux alentours. Ce n’était vraiment pas joli de voir ces grosses traînées de suif et de poussière contrastant avec force la blancheur du manteau neigeux…La mère Noël se sentait quelque peu coupable de salir ainsi un si joli paysage. En effet, c’était bien la fabrique du père noël qui était responsable de ces saletés. Ce qu’en revanche elle ignorait, c’était que leur travail dans la fabrique provoquait d’autres dégâts sur la nature qui les entourait.

 

Le père Noël, de son coté, était assis dans le douillet fauteuil de son bureau, en train de lire les dernières lettres des petits bouts de choux quand quelqu’un frappa à sa porte. « Entrez ! », cria-il. Mais qu’elle étrange visite que voilà ! En effet, un drôle de personnage s’avança vers lui en roulant sur le plancher. C’était Pikoupik, le petit oursin tout droit venu des îles ! Comme il était mignon, à rouler ainsi sur ses épines pour se déplacer sur le sol, lui qui d’habitude se déplace dans les eaux tropicales, couleur bleu turquoise ! Il était tout noir. Le père Noël ne pu retenir un rire joyeux en voyant ce petit ami arrêté net dans sa course au moment de l’impact de son petit corps rond et épineux contre ses grosses pantoufles fourrées de vieillard barbu !  « Que fais tu l’as mon bonhomme ? », demanda ce dernier, bien curieux. « Bonjour, bonjour ! Hihihi, je suis Pikoupik père Noël, je viens de Polynésie ! J’ai fait un long voyage, tu sais, pour venir te voir ! Quel froid ici ! BRRRRRRR je ne m’habituerais jamais ! », dit le gentil oursin malin, avec humour. DSCN4814

♫ ♫ Les enfants, que vient raconter Pikoupik au père Noël ? Que se passe t-il dans les îles ? ♫ ♫

« Voilà père Noël, je viens te parler de la situation que rencontrent mes amis les animaux marins, mais aussi les habitants des îles de notre belle planète. Tu sais que nous habitons un vrai paradis sur terre, père Noël ? Chez nous, le soleil brille, les fleurs sont magnifiques et flamboyantes, l’eau des cascades est tellement belle et limpide que c’en est un rêve…Cependant, ces beaux endroits paradisiaques que nous offre la nature et la Terre sont maintenant menacés. », expliqua l’oursin. « Menacés de quoi ?», s’inquiéta le vieillard. « D’ici quelques années, si l'élévation des océans, causée par le réchauffement climatique et la fonte des glaces sur les continents continue, elles sont menacées de disparaître, immergées par les eaux, tout simplement. Les habitants, la faune et la flore sont probablement en grand danger ! Et je viens te demander de nous aider » termina l’oursin. Le père Noël, inquiet une nouvelle fois par le discours de ce nouveau petit animal, le cœur battant et une larme glissant le long de son vieux visage, regarda Pikoupik et lui demanda de rentrer en Polynésie car malheureusement il se sentait impuissant face à l’ampleur de la situation et que surtout, il n’avait pas le temps d’y réfléchir et de se pencher sur ce problème de la nature pour le moment.

 

Une nouvelle fois, le papa Noël se sent coupable de devoir refuser de donner son aide sous prétexte qu’il n’a pas le temps…mais après tout, il est le père Noël, il doit être gentil et aidant en tout temps ! Pourquoi a-t-il soudain changé en ce Noël 2007 ? Ah ce qu’il s’en voulait d’agir ainsi ! Après tout, c’est bien en cette époque de l’année qu’il faut être le plus solidaire, n’est-ce pas?

 

Perdu dans ses pensées, le vieillard fût à nouveau interpellé par un dernier animal…celui-ci n’était pas comme les autres. En effet, il le connaissait bien… « Eh mon ami Phiphi le petit phoque ! Comment vas-tu ? Cela me fait si plaisir de te revoir ! Il faisait longtemps que tu n’étais pas venu me rendre une visite ! Viens, je vais te payer un chocolat chaud et des biscuits tout tièdes que la mère Noël vient de sortir du four ! Tu m’en diras des nouvelles ! Et c’est autour d’une table chargée de douceurs que les deux amis discutèrent longuement.3

 

Tout d’abord, ils parlaient de tout et de rien, du froid qu’il faisait, de la production de cadeaux particulièrement élevée cette année, des nouvelles de leurs copains qu’ils ont en commun…jusqu’à ce que Phiphi, l’air grave, se mis à évoquer un sujet plus sérieux : la vraie raison de sa venue. Le père Noël écouta son ami attentivement : « Voilà mon ami, je suis venue te voir aujourd’hui, à six jours de ta grande tournée annuelle autour de la Terre pour la distribution de joujoux…Tu sais, durant ton voyage, je te demande d’ouvrir bien grands les yeux et de regarder les paysages des différents pays. Certaines choses vont peut-être te choquer mais là, il sera important de ne pas te les cacher, mais au contraire de les accepter. », conseilla le petit phoque. « Que veux tu dire Phiphi tu me fais peur ? » questionna alors le père Noël. « Je sais que tu as eu la visite de Lapzou, d’Antilopina, de Noizinou ainsi que de Pikoupik. Regarde leurs pays durant ton voyage et ouvre les yeux sur tous les problèmes qu’ils t’ont racontés. Tu comprendras alors leur détresse et leur peur du futur pour leur environnement. Et peut-être pourras-tu leur venir en aide, comme ils sont venus te le demander. « D’accord Phiphi, je te promets d’y prêter grande attention », dit le père Noël, un peu gêné. « Mais ce n’est pas tout père Noël ! Je voulais te parler aussi de la situation grave qui nous touche, nous, habitants du Pôle Nord ».

 Que va dire Phiphi ? Que se passe-t-il de grave pour la nature du pôle Nord ? ♫ ♫
« Les ours, père Noël, les ours blancs souffrent. Ils vont, petit à petit, probablement disparaître… Ils sont en grand danger tu sais ! Et ceci comme de nombreuses autres espèces. » expliqua Phiphi. « HEIN ???Comment ça ? Ce n’est pas possible ? Mais pour quelles raisons Phiphi, explique moi ! », demanda le gentil vieillard affolé.


♫ ♫ Mais pourquoi les ours blancs sont-ils en voie de disparition, les enfants ? ♫


Phiphi expliqua que les ours étaient en danger car la banquise fond plus rapidement qu’avant et que ces derniers n’arrivaient plus à s’y déplacer correctement. Et quand, au printemps, les ours et les oursons partent rechercher de quoi se nourrir, leur voyage devient pénible et périlleux, la glace se brise et se fend sous leurs pattes…Ils doivent alors se mettre à nager dans les eaux glaciales pendant plusieurs jours, sans pouvoir se reposer. S’ils ont de la chance, ils arrivent à regagner un coin de terre et peuvent trouver leur nourriture. Le père Noël, touché de près par le problème de la nature qui frappe son pays, se sentit plus concerné que jamais. Il pensa aussitôt à son ami Oursinou, un papa ours blanc. Il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur ! Il comprit alors la démarche des quatre petits animaux qui étaient venus le voir, et pris conscience que l’état de santé de la planète terre toute entière était grave et inquiétant. Il comprit aussi qu’il était un peu responsable de ce qui arrivait. En effet, les jouets en plastique qu’il construisait demandaient l’utilisation du pétrole, mais aussi son moteur à essence polluait et même la fumée noire qui sortait de la cheminée de sa fabrique y était pour quelque chose…

C’est ainsi que le père Noël, en ce 18 décembre 2007 prit une grande décision. Avec l’aide des lutins, des petites fées, des trolls, des farfadets mais aussi de la mère Noël, le vieillard barbu arrêta toutes les machines à pétrole qui fonctionnaient très fort depuis maintenant trop longtemps ! Et c’est soudain que, comme par enchantement, la neige aux alentours de la Cadeaux S.A se mit à retrouver toute sa blancheur d’origine ! Finis les vilaines traces noires sur les sapins et sur le toit de la fabrique ! La mère Noël fut si joyeuse de retrouver ainsi son paysage blanc et propre qu’elle avait toujours connu, embrassa bien fort les deux bonnes joues rouges du père Noël ! Mais tout n’était pas terminé ! Le père Noël alla bien vite enlever le moteur à essence qu’il avait fixé quelques temps auparavant à son traîneau, sous prétexte qu’il irait plus vite pour sa grande tournée, qu’avec ses fidèles rennes ! Ces derniers étaient bien contents de reprendre leur travail qu’ils aimaient tant ! Surtout Rudolf, le neuvième renne qui éclaire la nuit grâce à son nez rouge clignotant. Ils pourront, comme chaque année, faire ce grand voyage autour de la Terre ! Le père Noël leur donna une double ration de foin et d’avoine afin qu’ils soient en grande forme pour ce beau, mais long voyage. Les rennes, au moins, ça ne laisse pas une épaisse fumée noire et mal odorante comme un moteur à essence super puissant! ♫ ♫ Le papa Noël et toute son équipe ont encore fait bien d’autres gestes pour préserver leur belle nature qu’ils aiment tant. Les enfants, qu’ont-ils pu faire d’autre pour protéger le pôle Nord ? Avez-vous d’autres idées ? ♫ ♫ 
Depuis ce jour, le père Noël s’est mit au vert. En effet, il fait tous les petits gestes de sa vie de tous les jours en fonction du respect de la nature. Ainsi, il a quitté son manteau et son pantalon rouge fourré pour adopter un autre costume de père Noël, mais tout vert, couleur des arbres, de l’herbe et des forêts…

Aussi les enfants…regardez bien, à travers les branches des sapins, la nuit de Noël… vous le verrez peut être, ce gentil vieillard barbu ! Mais il faudra ouvrir l’œil, car dorénavant, il sera plus difficile à apercevoir… maintenant que son costume est vert. 1

 

Et c’est ainsi que se termine notre belle histoire.


Questionnement final à poser aux enfants :

Et nous, que pouvons nous faire comme gestes quotidiens pour protéger notre nature ?

Quelques idées :

Ne pas jeter les papiers par terre ; couper l’eau du robinet lorsque l’on se brosse les dents ; récupérer l’eau de pluie dans des bidons pour arroser les fleurs de nos jardins ; prendre une douche plutôt qu’un bain ; ne pas jeter n’importe quoi dans les WC (ce n’est pas une poubelle) , le travail pour les station d’épuration est plus difficile sinon ; éviter d’acheter des produits avec des emballages plastiques ; au supermarché prendre son panier ou un sac que l’on peut réutiliser au lieu de prendre les sac jetables ; trier ses déchets c’est plus simple pour les réutiliser ensuite ! …







 














   

 

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27 février 2008

Le père Noël se met au vert.

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Le père Noël se met au vert.

 

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